• Gros gardons pour Benjamin
  • Godet prêt à être propulsé sur le coup
  • Le spot
  • Le maïs une esche facile à trouver
  • Eschage d'un grain de maïs
  • La fronde en action, le godet plein de maïs

08.05.19

Gros gardons : feeder et agrainage

Même en vacances, je ne peux renoncer à être au bord de l’eau, bien au contraire cela me permet de pêcher dans de nouveaux spots.
Cet été, j’ai eu le plaisir de découvrir le domaine de PASSEPAY au sud des Landes.
Il se compose de 2 grandes gravières au milieu d’un magnifique parc arboré. Ces gravières, de 12 et 9 ha ont une profondeur maximale de 10m. Elles ont conservé un caractère sauvage et on y retrouve de nombreux arbres morts immergés, des conches et d’autres habitats propices à abriter une grande richesse piscicole. On y retrouve des carnassiers (brochets, sandres et black bass), des carpes jusqu’à 15kg et de nombreux poissons blancs.
Pour cette partie de pêche et compte tenu de la configuration du site, je décide de pratiquer une pêche au feeder classique. Je m’installe sur un poste face à un petit îlot pour pêcher à une vingtaine de mètres. Je débute ma pêche, comme à l’habitude avec quelques cages d’amorçage remplies d’asticots et je choisis de débuter ma pêche avec un hameçon LWGF n°14 monté sur 50 cm de N-Gauge en 13/100. Rapidement les touches arrivent, mais impossible de piquer un poisson !!! Après réflexion, je me rappelle d’une pêche similaire en lac de barrage où la seule solution qui semblait fonctionner était de monter un hameçon n°10 !

Ni une, ni deux, je change de bas de ligne et j’en profite également pour pêcher au maïs. Je remplace également les asticots de ma cage par du maïs entre deux bouchons d’amorce.
Après quelques minutes, les touches reviennent et les premiers beaux gardons rejoignent la bourriche. Le choix semble payant, d’ailleurs les touches sont nettement plus marquées. Après une petite heure de pêche, les touches diminuent.
Je décide alors de prospecter devant et derrière mon coup avec un Pear Lead (Plomb poire) de 28gr. Ces gravières abritent de nombreux carassins, il se pourrait bien qu’ils aient chassé les gardons. C’est à une quinzaine de mètres que je retrouve quelques touches de gardons. Nouveau changement de stratégie, je continue de pêcher au plomb en fondant quelques grains de maïs lors de chaque lancé telle une pêche au pellet waggler.
Je continue avec cette stratégie qui me procure de belles touches et surtout plus régulières.
Je termine à mi-journée, avant les grosses chaleurs de l’après-midi, avec une trentaine de gros gardons pris au maïs. J’ai hâte de revenir sur ce magnifique site pour cette fois-ci tenter de prendre les carpes avec une autre approche.


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